mardi 6 novembre 2007

De Working Girl à Desperate Housewife...

Et oui au Canada je ne fais pas que visiter, découvrir et voyager : j'ai aussi travaillé !
Les deux semaines passées, j'ai été employée au sein d'un Cégep, l'équivalent d'un lycée, situé à 50 minutes en métro et bus de chez moi...
J'ai occupé un poste d'assistante administrative au sein du service de Francisation.
Qu'est ce que la Francisation me direz vous ?
Ce sont les cours de français mis en place par le Ministère de l'immigration, à destination des immigrants non francophones. Ces cours sont gratuits et les immigrants sont rémunérés pendant la durée de leur apprentissage qui s'effectue à plein temps.

L'essentiel de mon travail consistait en l'entrée de données, l'accueil des étudiants étrangers, le classement des documents et surtout... brocher ! (= agrafer) J'ai appris à me servir d'une brocheuse électrique... Wahou !

Ce job (ou jobbine comme on dit ici) m'aura au moins servi à découvrir les Cégep Québécois ! Et la cantine de ce Cégep... On a tous en mémoire la cantine de notre lycée et le jour des frites une fois par semaine ! Ici c'est le jour des frites tous les jours ! Et on ne parle pas de cantine, mais de cafétéria (d'où la fameuse cafet', comprendra qui peut...).

Chaque jour on a donc le choix entre le comptoir légumes-on-ne-sait-pas-trop-ce-que-c'est, le comptoir frites, nuggets, hamburger et poutine (évidemment) inutile de préciser que c'est ce comptoir qui est pris d'assaut, puis le comptoir sandwiches tous préparés.
Ensuite, il y a un choix incroyable de sodas, cafés et autres boissons super-énergisantes qui sont interdites en France. Et bien entendu la cafet' est ouverte à toute heure, ainsi il est inutile de renoncer à une incroyable envie de poutine à 10:00 du mat' ou à l'heure du goûter.
Sur mes deux semaines de présence au Cégep, je n'ai mangé qu'une fois à la cantine (hotdog et frites) car les légumes bizarres ne me faisaient pas vraiment envie...

Bref, deux semaines pas des plus folichonnes, mais j'ai cependant appris plein d'expressions québécoises, j'ai eu plein de moments de solitude où je ne comprenait pas ce qu'on me disait à cause de l'accent ou des termes employés et surtout ça m'a bien rempli les poches pour les semaines à venir !

Désormais je reviens à mon rôle de Desperate Housewife, à la recherche d'un nouveau job, en espérant le trouver dans le domaine de la communication !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Vive les frites du lycée de Semur!!! mmmh, quel bon souvenir!!
Bon courage à toi desperate housewife!!!
Kiss!

Angie a dit…

hihi ! Je garde un meilleur souvenir des pâtes au beurre ou du beurre aux pâtes plutôt !
Bisou bisou

Anonyme a dit…

kikou , vive la malbouff des states ! et a ton avis tu é kel desperate ? bisous . lillie

Angie a dit…

Moi je suis Suzanne, parait que je suis tête en l'air et maladroite...
J'en connais une autre qui est tête en l'air ! Bisous!

Anonyme a dit…

Nouvel essai : j’ai essayé des tas de fois de t’envoyer un message. Pour le lynx ça marche mais sur ton blog je n’y arrive pas. Pourtant j’aime beaucoup tes « coups de crayons » et je n’en râte pas un. Je comprends aussi que tu t’impatientes de trouver autre chose qu’une jobbine. Allez, confiance !

Anonyme a dit…

Merci d'avoir un blog interessant